Antoine avait environ vingt ans, quand il tomba sur cette parole de l’Évangile : « Vends ce que tu as, donne-le aux pauvres, et suis-moi » (Lc 18,22). Il se défit de ses biens et alla s’établir au désert dans un château abandonné. Il devait y passer une vingtaine d’années. Le fameux cochon l’y avait rejoint ; un cochon qui faisait du tapage quand il priait, qui lui montrait des femmes désirables, qui s’acharnait à le décourager, le poussant à rentrer dans le monde. C’était le démon. On sait, par l’histoire du possédé de Gérasa (Lc 8,26-33), que le ventre des porcs lui est un lieu de délices, comparé au lieu de son séjour habituel. Contrairement au docteur Faust, Antoine ne le prit jamais au sérieux ; il le méprisait, le narguait, le ridiculisait. Il n’attachait pas d’importance aux paroles du « père du mensonge », aux conseils d’un nigaud qui a si mal conduit sa propre carrière. Il y eut une période de sept ans, de 305 à 312, semble-t-il, où Antoine consentit à avoir des disciples, où son château devint le centre d’un grand village de moines qui le reconnaissaient pour maître. Puis le goût de la solitude le reprit, il s’enfonça dans le désert en direction de la mer Rouge ; et il vécut là jusqu’à l’âge de cent ans passés.
Saint patron des faiseurs de panier, faiseurs de brosses, charcutiers, militaires de la Légion étrangère,trufficulteurs . Invoqué contre les maladies de peau. Attributs : Animaux sauvages, cloche, cochon domestique, livre, croix de Saint-Antoine . Il est fêté par les catholiques le 17 Janvier.
« Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c'est-à-dire, Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur, et qu'il lui avait dit ces choses. » Jean XX,15-18
Saint Joseph (hébr. יוֹסֵף, grec Ἰωσήφ) est un personnage du Nouveau Testament (Mt 1,18 ; Lc 2,3). C'est un lointain descendant d'Abraham et du roi David (Mt 1,1-17). Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Dès lors, il épouse Marie et, acceptant l'enfant, il devient le père nourricier de Jésus qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David. Il est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d'accueillir Marie et son enfant à la suite du message de l'archange Gabriel.
Il est indiqué en Mt 13,55 qu'il est « charpentier », sans que l'on sache s'il faut prendre ce terme au sens premier ou avec celui « d'homme sage », comme pour Hillel. Joseph est mentionné pour la dernière fois lors du pèlerinage familial à Jérusalem lorsque Jésus, âgé de douze ans, est retrouvé au Temple (Lc 2,41-50). La tradition chrétienne en a déduit qu'il était mort avant que Jésus n'entre dans la vie publique.
Saint patron des charpentiers, et des travailleurs manuels Attributs :Equerre, lys, Jésus enfant. Il est fêté par les catholiques le 1 mai.
La Vierge à l'Enfant, ou Madone, est un thème récurrent en peinture et en sculpture religieuses, renvoyant à la Nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie. L'axe des regards entre la mère et son enfant est fréquemment souligné, de même que les signes symboliques des doigts et mains du bébé, également trouvés chez un ensemble de personnages sculptés ou peints dans les églises de la chrétienté.
Notre-Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de la Vierge Marie, donnée depuis qu’elle s’est présentée sous ce vocable à saint Dominique, au XIIIe siècle à Prouille. L’Ordre dominicain en fut un ardent propagateur.
Le thème traité est celui de Jésus-Christ après la Descente de Croix et avant sa Mise au tombeau et met donc en scène (Luc, XXIII, 49) sa Mère, les Saintes Femmes, l'apôtre Jean et souvent d'autres personnages qui avaient été auparavant présents au pied de la Croix, comme Joseph d'Arimathie, Nicodème et parfois des anges. L'iconographie traite de la Déploration devant le tombeau du Christ, mais souvent aussi au pied ou près de la Croix.
Martyre de l’empereur Dioclétien qui la désirait. Se refusant à lui, elle a d’abord été flagellée, puis jetée dans le Tibre attachée à une ancre. Sauvée par les anges, elle sera rattrapée et criblée de flèches mais restera vivante. Elle mourra décapitée.
Sainte patronne du rosaire vivant
Attributs : ancre, flèches, palme, lys, Vêtement de reine.
Sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle après Jésus Christ en Bithynie (pan nord-ouest de l'Anatolie) sous le règne de l’empereur Maximien. Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne. Un jour, son père décida de marier Sainte Barbe à un homme de son choix; elle refusa et décida de se consacrer au Christ. Pour la punir, son père l’enferma dans une tour à deux fenêtres, mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa. Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Elle fut d'abord torturée : on lui brûla certaines parties du corps et on lui arracha les seins, mais elle refusa toujours d'abjurer sa foi. Dioscore la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel. Il mourut frappé par la foudre.
Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant pas utiliser son prénom perse et ne pouvant pas se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne purent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de sainte Barbara qui lui fut donné.
Sainte patronne des pompier, mineurs, architecte, ingénieurs, artificiés, métallurgistes Attributs : Palme du martyre, livre, ciboire surmonté d'une hostie, tour à trois fenêtres, épée. Elle est fêtée par les catholiques le 4 décembre.
Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l'emmenèrent. Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C'est là qu'il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu .…
Jésus a enseigné que la vie ne s’achève pas à la mort de notre corps. Il a fait cette déclaration stupéfiante : ” Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. ” Selon les témoins oculaires les plus proches de Jésus, il démontra alors sa puissance sur la mort en se relevant des morts après avoir été crucifié et enterré pendant trois jours.
Selon les évangiles et le livre des Actes des Apôtres, Jean est l'un des douze apôtres de Jésus. Il était originaire du village de Bethsaïde, son père s'appelait Zébédée, sa mère Marie Salomé et il avait pour frère un autre apôtre : Jacques le Majeur. On l'appelle Jean l'Apôtre ou Jean l'Évangéliste ou Jean le Théologien pour le distinguer de Jean le Baptiste, précurseur et prophète de Jésus. Il était aussi pêcheur sur les bords du lac de Tibériade. Saint patron de l'amitié, Imprimeurs-libraires Lavandières Typographes. Attributs : Tenue d'apôtre, aigle, livre, calice et serpent. Il est fêté par les catholiques le 27 décembre.
La Vierge à la chaise (en italien : Madonna della seggiola ou Madonna della sedia) est une peinture religieuse de Raphaël datant de sa période romaine (1508-1520). Le tableau est actuellement exposé dans la salle de Saturne de la Galerie Palatine du Palais Pitti, à Florence.
La Vierge presse de ses deux mains son enfant contre elle, le bras de l'Enfant disparaissant sous son châle. Saint Jean-Baptiste, avec sa croix, est relégué au bord du tableau, derrière les plis du manteau de la Vierge.
Les regards de Marie et de Jésus se portent tous deux vers le spectateur alors que celui de Jean est axé sur le couple sacré.
La Vierge porte un châle ouvragé sur les épaules ainsi qu'un bracelet détaillé au poignet. Sa tête est ceinte d'un turban.